Ouarda Bensouag a gagné en novembre 2024 son rond de serviette à la table la plus prisée du Parlement européen, celle de la Conférence des présidents. C’est le cœur du pouvoir, le premier cercle, le lieu où se tranchent, à huis clos, les questions les plus difficiles et les plus stratégiques sur l’organisation des travaux parlementaires. Ne sont admis qu’un petit nombre de hauts responsables, dont les chefs de file des huit groupes politiques, chacun accompagné de son secrétaire général.…
L’affaire qui a agité le Parlement à l’automne 2024
Le parquet européen et la justice belge mènent une enquête sur des soupçons de détournements de fonds au Parlement européen. La procédure est toujours en cours, a fait savoir le parquet européen, interrogé le 4 avril par Contexte, sans plus de précisions.
Selon Politico, qui a écrit sur cette affaire en octobre 2024, les soupçons pèsent sur trois personnes, dont deux de haut rang, en lien avec la campagne de Manfred Weber en 2019. La justice cherche à savoir si ces personnes ont cumulé de manière indue des rémunérations de la part du groupe et du parti PPE, toujours selon Politico. Le parquet ne confirme pas ces informations. Le groupe PPE a publié le 30 octobre
un communiqué dans lequel il disait n’avoir été contacté ni par le parquet européen ni par les autorités belges. Des médias européens proches de l’extrême droite ont cité le nom d’Ouarda Bensouag. Laquelle a dit à Contexte ne pas avoir eu de contact avec la justice.