Les quatre enseignements de l’actualisation du bilan prévisionnel de RTE

Après des années de travaux, rythmés par l’instabilité politique et budgétaire, le gouvernement a enfin accouché de l’ultime version de la troisième stratégie nationale bas carbone (2024-2038), mise en consultation le 12 décembre, jour du dixième anniversaire de l’accord de Paris. Contexte recense les sept points à en retenir.

Attaqué politiquement, et alors que RTE a mis publiquement dans le débat un possible ralentissement du développement des renouvelables, le secteur tente de maintenir son cap. Dans un contexte de prix bas et de faible demande électrique, la hache de guerre entre renouvelables et nucléaire est déterrée… par les deux parties.

Dans le tout dernier chapitre de son Bilan prévisionnel 2035, publié le 20 décembre, RTE estime que les effets sur la pointe électrique d’une transition rapide et massive du chauffage issu des énergies fossiles vers des pompes à chaleur seraient « absorbables », contrairement à ce qu’affirmaient certains acteurs, notamment gaziers. Mais le gestionnaire de réseau prévient : ces équilibres restent très dépendants de l’atteinte des objectifs de rénovation énergétique.

Réseau de transport d’électricité (RTE) a mis en ligne le quatrième chapitre de son bilan prévisionnel 2023-2035, consacré aux différents scénarios de mix « production et consommation » et à leurs conséquences sur le respect (ou non) des objectifs climatiques, de souveraineté énergétique et industrielle.