Crise agricole
Normes excessives, faibles revenus, coût de l’énergie, besoin de simplification des normes environnementales….Au début de l’année 2024, la colère gronde et les agriculteurs multiplient les actions et les blocages jusqu’à entamer le 29 janvier, un siège de la capitale. Pour répondre à la crise, Gabriel Attal, alors Premier Ministre place l’agriculture “au rang des intérêts fondamentaux de la nation” et propose « 62 engagements » au monde agricole. En février, au cours d’un Salon de l’Agriculture chahuté, Emmanuel Macron annonce un plan de trésorerie d’urgence et souhaite que « l’on puisse déboucher sur des prix planchers ». Si les manifestations ont cessé, la crise du monde agricole, elle, se poursuit.
Où en sommes-nous ?
L'été a été marqué par des récoltes de céréales et notamment de blé historiquement basses. Moins 25% par rapport à 2023 pour le blé. A cette crise vient s'ajouter une crise sanitaire : la France est touchée par plusieurs épizooties comme la grippe aviaire ou la fièvre catarrhale ovine. En déplacement au sommet de l'élevage en Auvergne, le 4 octobre, le Premier Ministre Michel Barnier, a annoncé le déblocage d'une enveloppe de 75 millions d'euros pour les éleveurs de brebis touchées par la fièvre catarrhale ovine (FCO3). Il a aussi annoncé des prêts garantis, pour les exploitations qui sont touchées par des difficultés graves répondant à une demande forte de la FNSEA.