Voir également notre interview du rapporteur Didier Mandelli , notre article sur l'examen du texte en commission , et notre dataviz sur les votes et les débats en séance .
Le Sénat a adopté le projet de loi mobilités le 2 avril, par 248 votes pour, 18 contre. Seuls les communistes l’ont rejeté. Le groupe socialiste a choisi l’abstention.
La majorité LRM s'est inquiétée de la primeur accordée au Sénat sur le projet de loi mobilités, une décision du gouvernement…
Pas d’idylle entre les Marcheurs et la ministre au Sénat
La bonne entente entre la ministre et le rapporteur s’est manifestée y compris au détriment du groupe LRM, dont plusieurs amendements ont subi un rejet commun.
Ce fut le cas sur la billetique notamment (ici et là), sur les données, ou encore sur un amendement qui aurait pu “conduire les AOM à organiser y compris des services privés de mobilité”, a commenté la ministre.
Le rapporteur et la ministre étaient également réticents à inscrire l’objectif de la fin de vente des véhicules thermiques en 2040, même si, comme s’en est réjoui Ronan Dantec, l’avis de “sagesse” de la ministre en séance laisse présager une possible introduction de cet engagement à l’Assemblée.
Sur certains sujets, comme les stations GNV, ou la “clause de revoyure” entre AOM et régions, le groupe LRM a défendu une position semblable à celle de la commission, en opposition au gouvernement.