« Responsable, concrète, pragmatique, réaliste. » C’est ainsi que le ministre italien Adolfo Urso a résumé la position du Conseil sur les nouvelles normes d’émissions polluantes des véhicules (Euro 7), adoptée à une large majorité, le 25 septembre à Bruxelles. En édulcorant la proposition de la Commission, les ministres chargés de l’Industrie pensent avoir atteint un équilibre. Celui qui doit exister, selon eux, entre l’amélioration de la qualité de l’air et la volonté de demander le moins possible d’investissements supplémentaires…
« Pas d’ambitieux ou de non-ambitieux » : la France justifie sa position
« Il n’y a pas autour de la table des ambitieux et des non-ambitieux. Nous souhaitons tous être extrêmement ambitieux, sur notre capacité collective à faire de l’Europe un exemple de la transition écologique. Et pour nous, la pierre angulaire de cette transition, c’est le passage absolu au véhicule électrique d’ici à 2035, qui doit focaliser l’essentiel de notre énergie. C’est pourquoi il faut cibler les mesures qui ont le plus fort impact sur la qualité de l’air, tenir compte de la capacité d’investissements des acteurs de la filière automobile, alors qu’ils sont en pleine transformation pour répondre aux objectifs du paquet européen fit for 55 », a défendu le ministre délégué, chargé de l’Industrie, Roland Lescure, devant ses homologues européens, lors du Conseil des ministres sur la compétitivité, le 25 septembre à Bruxelles.