« Les choses bougent, et dans le bon sens ! »
Interrogé sur la relance des négociations autour du registre européen des lobbys, ce diplomate – qui requiert l’anonymat – est optimiste. Selon lui, les discussions qui reprennent ce mardi 16 juin ont bien plus de chances d’aboutir qu’en 2019. Elles s’étaient alors abruptement terminées sans aucun progrès.
Aucune avancée n’est attendue ce mardi 16 juin. L’ordre du jour prévoit surtout une discussion sur la méthode de travail et le…
Un bras de fer commencé en 2016
Le « registre de transparence » est un instrument visant à recenser l’entièreté des lobbys actifs auprès des institutions européennes. Il existe depuis une dizaine d’années. L’inscription n’y est pas obligatoire, mais la Commission européenne a proposé en septembre 2016 d’y conditionner plusieurs éléments clés à son inscription, afin de rendre l’outil de facto incontournable (relire notre article).
En particulier, il s’agissait d’interdire aux entités non inscrites de rencontrer les eurodéputés, les secrétariats du Conseil de l’UE, et les ambassadeurs et ambassadeurs adjoints des pays ayant l’actuelle ou la prochaine présidence du Conseil de l’UE.
Mais aucune des deux institutions n’a accepté : la position adoptée par le Conseil ne cible que le secrétariat général du Conseil, et celle validée par les eurodéputés les exonère de toute obligation.