Le revirement est spectaculaire. Le 1ᵉʳ mars dernier, l’intégralité du groupe politique d’extrême droite, Identité et Démocratie (ID), vote en faveur d’une résolution condamnant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, à l’exception de Thierry Mariani, élu sur les listes du Rassemblement national.
Deux mois plus tôt, le groupe ID, qui rassemble depuis 2019 dix formations d’extrême droite, affichait un tout autre visage. Si les élus de la Ligue italienne votaient en faveur de la précédente résolution, celle du 16 décembre,…