Le rectificatif est énorme. Jusqu’au jeudi 5 décembre, l’entreprise Atos – pilotée encore récemment par le commissaire au Marché intérieur Thierry Breton – indiquait avoir dépensé moins de 50 000 euros en 2018 pour son lobbying auprès des institutions européennes.
Après correction, un montant situé entre 900 000 et un million d’euros est désormais affiché sur la notice de l’entreprise (voir l’actuelle , et la version précédente ). Soit 18 fois plus, au minimum, par rapport à la déclaration d’origine.…
La diversité du lobbying
L’écosystème des représentants d’intérêts est très varié. Parmi les 11 931 inscrits (en date du 10 décembre) :
- 6 216 représentants « directs » d’une filière – représentant soit une entreprise particulière, soit une fédération
- 3 109 Organisations non gouvernementales
- 1 079 cabinets de consultants, embauchés par d’autres entreprises ou fédérations pour épauler une action de lobbying
- 893 think tanks ou groupes de réflexion
- 577 représentants d’autorités locales
- 57 Églises ou communautés religieuses