Lorsque Matignon lui a demandé , fin mars, d’aller au bout de sa mission , alors qu’elle comptait créer le « Défenseur de l’environnement » par amendement au projet de loi Convention citoyenne, Cécile Muschotti (LRM) était « un peu en colère », confie-t-elle aujourd’hui à Contexte. Mais la frustration a depuis laissé place à un objectif : préparer l’avènement, au cours du deuxième mandat putatif d’Emmanuel Macron, d’une puissante autorité indépendante, un « guichet unique » faisant l’interface entre…
Muschotti préfère ses mandats à la présidence de l’autorité qu’elle préfigure
Auditionnée par Cécile Muschotti, Chantal Jouanno s’est montrée ouverte à une absorption de la CNDP, qu’elle préside, par le Défenseur de l’environnement. Elle-même avait proposé de fusionner la CNDP et l’Autorité environnementale. On pourrait imaginer que l’ancienne secrétaire d’État à l’Écologie puisse nourrir l’ambition de présider la nouvelle autorité, mais, souligne une source, ses chances d’y être nommée seraient minces – elle avait refusé d’organiser le « grand débat » lancé par Emmanuel Macron.
Cécile Muschotti, pour sa part, affirme qu’elle ne sera pas candidate à cette fonction requérant de n’avoir aucun mandat pour garantir son indépendance : la députée, conseillère municipale et métropolitaine de Toulon, souhaite conserver les siens.