Manifestations d’agriculteurs, appels des industriels à lever le pied, veto à la droite de l’hémicycle européen : les normes « vertes » n’ont pas le vent en poupe. C’est dans cette atmosphère tendue que la Commission doit amorcer la réflexion sur la cible de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) de l’Union pour 2040. À quelques mois des élections européennes, l’exécutif joue la prudence pour éviter l’embrasement.
À première vue, la cible est pourtant ambitieuse. Le…
À savoir aussi :
- L’étude d’impact témoigne aussi d’une grande mobilisation en Allemagne (citoyens, ONG, entreprises) dans ce débat autour de l’objectif climatique de l’UE en 2040. Le pays détient, de loin, le record du nombre de réponses à la consultation publique de la Commission (235 commentaires, soit 30 % du total). À côté, les 39 réponses françaises font pâle figure.
- L’étude d’impact a été retoquée une première fois par le comité d’examen de la réglementation (RSB) le 17 novembre dernier. Une analyse d’impact révisée a été à nouveau soumise le 6 décembre, pour répondre à ses recommandations (présentées en annexe du document) et obtenir son feu vert.